Comment expliquer la phosphorescence ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi la pierre de soleil aurait-elle été si utile aux Vikings ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi certaines vitres sont-elles recouvertes de dioxyde de titane ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Qu'est-ce que « l'erreur du parieur » ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Tout l'été, écoutez le meilleur de Choses à Savoir ! Je vous retrouverai le lundi 29 août pour des épisodes inédits, au rythme habituel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On sait que l'odorat joue un grand rôle chez les animaux qui, avant de frayer avec un congénère, prennent soin de le renifler. Mais ce sens influencerait aussi notre vie sociale, et notamment nos relations amicales. Les amis ont des odeurs similaires Des chercheurs sont partis du postulat qu'une personne nouerait des liens d'amitié avec une autre parce qu'elle aurait une odeur corporelle proche de la sienne. Pour vérifier cette hypothèse, ils ont procédé à une expérience. Ils ont utilisé, pour la mener à bien, un "nez" artificiel, dispositif capable de "sentir" les nombreuses composantes de l'odeur corporelle humaine. Ils ont ensuite réuni vingt couples d'amis, femmes ou hommes, qui avaient déclaré s'être sentis immédiatement attirés l'un par l'autre. Ces personnes ont ensuite dormi avec un vêtement en coton, dont l'odeur a été analysée par le nez électronique. En examinant les résultats, les chercheurs se sont aperçus que les odeurs des membres de chaque binôme amical se ressemblaient davantage que celles de deux personnes n'ayant pas noué de liens d'amitié. Ce résultat a d'ailleurs été confirmé par des personnes connues pour leurs facultés olfactives développées. Une similitude d'odeur laisse présager une amitié Les chercheurs ont ensuite voulu savoir si la similitude d'odeur entre deux personnes pouvait laisser présager la naissance d'une amitié entre elles. Pour cela, ils ont demandé à 17 personnes de se tenir les unes en face des autres, à une courte distance. Elles devaient bouger lentement leurs mains, sans parler. De telles dispositions devaient permettre aux participants de reconnaître, la plupart du temps de manière inconsciente, l'odeur de leurs vis-à-vis. On demandait ensuite à chacun comment il s'était senti avec son partenaire. Grâce au nez artificiel, qui reconnaissait les odeurs de chaque participant, les chercheurs ont pu constater que, dans 71 % des cas, une similitude d'odeur permettait de prédire la naissance prochaine d'une amitié. Au contraire, une différence d'odeur entre deux personnes permettait de conclure que, dans 68 % des cas, elles ne deviendraient pas proches. Cependant, cette similitude d'odeurs entre deux amis pourrait aussi s'expliquer par une grande proximité et le partage de certaines habitudes de vie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Si le réchauffement climatique devait s'intensifier, la fonte des glaciers se poursuivrait à un rythme inquiétant. Entre 2003 et 2015, les glaciers alpins ont déjà perdu 25 % de leur surface. Et certains pourraient disparaître d'ici 2100. C'est pour freiner ce phénomènes que certains glaciers sont recouverts de bâches. Une couverture artificielle des glaciers Dans certaines régions montagneuses de la planète, comme la Suisse ou la Chine, des glaciers sont recouverts en partie de grandes bâches blanches. Ces couvertures, épaisses seulement de quelques millimètres, sont faites de géotextile ou de nanofibres. Le géotextile est un revêtement synthétique utilisé pour recouvrir la partie du sol consacrée aux plantations de jardin. Quelle que soit leur matière, ces bâches ont pour but de réfléchir les rayons du soleil, protégeant ainsi la couche de neige des ultraviolets. En Suisse, la surface recouverte par ces bâches a doublé depuis 2012. Elle représente environ 180.000 km2. Ce procédé a ainsi permis de sauver 300.000 m3 de glace en 2019. De nombreuses limites Cette couverture des glaciers menacés par le réchauffement climatique semble une solution ingénieuse, mais sa mise en œuvre se heurte à divers obstacles. En premier lieu, son efficacité n'est pas toujours avérée. Elle dépend en grande partie des matériaux utilisés. Cependant, les sources ne s'accordent pas sur leur action. Ainsi, pour le site "Swissinfo", les bâches en géotextile posées sur certains glaciers des Alpes suisses permettraient de réduire de 50 à 70 % la fonte de la neige et de la glace. Cette réduction ne serait que de 30 % pour le site "Sciencepost.fr", qui relate l'expérience menée sur des glaciers chinois. D'après cette source, les bâches en nanofibres seraient plus performantes puisqu'elles limiteraient de 56 % la fonte des glaciers. Le second obstacle est le coût de ce procédé. "Sciencepost" rappelle ainsi que la couverture des glaciers suisses aurait coûté entre 700.000 et 900.000 francs suisses en 2019. Et encore l'étendue couverte est-elle très limitée. En effet, seulement 0,03 % des glaciers suisses aurait été revêtu de ces bâches. Autant dire que la couverture de l'ensemble des glaciers serait une opération ruineuse. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
De rares pays, comme les États-Unis, le Canada, la Chine ou la Pologne, exploitent ce qu'on appelle le gaz de schiste. En France, comme dans d'autres pays européens, cette exploitation est interdite, en raison de ses dangers pour l'environnement. Une méthode alternative L'exploitation du gaz de schiste se fait au moyen de la fracturation hydraulique. Cette méthode consiste à injecter dans la roche contenant du gaz un liquide sous pression qui la fissure. À ce liquide s'ajoutent le plus souvent du sable et divers produits chimiques. Cette technique est utilisée pour récupérer du gaz, ou du pétrole, dans des roches où les hydrocarbures ne forment pas une poche, plus accessible, mais se mêlent à la substance rocheuse elle-même. La fracturation hydraulique permet donc d'exploiter le gaz ou le pétrole dans des zones où le forage classique se montre peu efficace. Cette technique est interdite en France depuis 2011, et, à part en Pologne et au Royaume-Uni, peu utilisée dans la plupart des pays du continent européen. Des dangers pour l'environnement et la santé Si la fracturation hydraulique soulève autant de doutes, parmi les spécialistes mais aussi dans l'opinion publique, c'est en raison de ses effets nocifs pour l'environnement. En effet, le gaz extrait par ce moyen est souvent du méthane, dont on sait qu'il s'agit d'un gaz à effet de serre. D'autre part, les opérations mêmes de fracturation répandent dans l'environnement des polluants, comme du benzène ou du monoxyde de carbone. Il est par ailleurs possible que la fracturation contribue à polluer le sous-sol et même les nappes phréatiques. De même, elle pourrait exposer les populations locales au risque de développer des maladies graves, comme certaines formes de cancer. C'est pourquoi, d'ailleurs, l'interdiction de cette technique a paru plus urgente dans certaines régions densément peuplées du continent européen que dans les vastes étendues, en partie inhabitées, où se trouvent les principaux gisements américains et canadiens. Même si tous ces risques ne sont pas totalement avérés, l'interdiction de cette pratique en France, réitérée à plusieurs reprises, se fonde en partie sur le principe de précaution. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On sait que la rivalité entre les grandes puissances n'a pas la Terre comme seul cadre. En effet, l'espace est, lui aussi, l'objet d'une vive compétition. Dans un tel contexte, la Chine annonce lancer, plus tôt que les Américains et les Européens, une mission de récupération d'échantillons sur Mars. Une mission complexe Au départ, la Nasa et l'Agence spatiale européenne (ESA), avaient mis au point une mission conjointe, dont le but était de ramener sur Terre, en 2031, des échantillons de roches prélevés sur le sol martien. Mais le programme initial a dû être revu. En effet, le retour des échantillons sur Terre a été repoussé de deux ans, et ne devrait pas intervenir avant 2033. Ce report s'explique en partie par la complexité de la mission. En effet, il faut envoyer sur Mars un atterrisseur doté d'une fusée, pour pouvoir quitter la planète rouge. Il faut aussi prévoir un second vol, destiné à déposer sur la planète le rover qui collectera les échantillons. On a donc renoncé à un vol unique, remplacé par deux départs distincts. Enfin, un orbiteur devrait être lancé, pour récupérer les échantillons apportés par la fusée. L'ensemble de ces vols est désormais programmé pour 2026 et 2027, avec un retour des échantillons prévu, comme on l'a vu, en 2033. Un projet plus simple Face au programme conjoint imaginé par la NASA et l'ESA, le projet chinois paraît plus simple. En effet, il ne comprend qu'un atterrissage sur Mars, celui de l'atterrisseur et du véhicule d'ascension. Quant à l'orbiteur, qui doit, là encore, récupérer les échantillons, il devrait être lancé un peu plus tard. Et les Chinois n'ont même pas prévu d'utiliser un rover pour prélever les roches martiennes. Si cette mission chinoise paraît avoir de bonnes chances de succès, c'est qu'elle a été préparée par plusieurs missions, qui ont démontré l'efficience des technologies utilisées. Notamment en termes d'atterrissage sur Mars et de récupération des échantillons. Autant de raisons qui expliquent pourquoi la Chine pourrait bien passer devant ses principales concurrentes en étant la première à récupérer ces précieux échantillons martiens. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Apparu au Nord du Canada, un énigmatique phénomène lumineux intrigue les scientifiques. Ils ont d'abord pensé qu'il pouvait s'agir d'une aurore boréale, avant de changer d'avis. Un phénomène lumineux dans le Grand Nord canadien Cette manifestation lumineuse a été baptisée "Steve", un acronyme qui, en français, signifie "forte augmentation de la vitesse d'émission thermique". Ce phénomène a été observé au-delà du cercle polaire, dans le ciel nocturne du Grand Nord Canadien. Il se présente sous la forme d'une ligne lumineuse, dont il est possible de distinguer le début et la fin. On discerne aussi, dans ce ruban de lumière, des sortes de stries. Il est dans les tons roses et violets. Au total, le phénomène dure entre 20 minutes et une heure. L'attention des scientifiques a été attirée par des photos d'amateurs, publiées sur un site financé en partie par la NASA. Autre chose qu'une aurore boréale Dans un premier temps, les astronomes ont cru que Steve était une aurore boréale. Ce qui était d'autant plus plausible que cette dernière semble toujours accompagner cet étrange phénomène lumineux. Mais, à y regarder de près, ils se sont aperçus que cette manifestation lumineuse était trop différente d'une aurore boréale pour en être une. En effet, une aurore boréale se forme au cours d'une phase d'intense production d'énergie, quand des vents solaires chargés de particules interagissent avec l'atmosphère. Or, rien de tel n'a été constaté au moment de l'apparition de Steve. Par ailleurs, celui-ci n'apparaît pas aux mêmes endroits que les aurores boréales. On l'a en effet repéré à des latitudes bien plus basses. Enfin, il ne présente ni la même forme ni les mêmes couleurs qu'une aurore boréale. Cette dernière est plutôt ovale, et arbore des teintes tirant sur le bleu, le vert et le rouge, tandis que Steve est décrite par les observateurs comme une sorte de ruban violet. Il faudra rassembler davantage d'informations pour percer le mystère de ce phénomène lumineux. Des hypothèses ont cependant été émises pour tenter de l'expliquer, comme la circulation, à une très grande vitesse, de courants d'ions et d'électrons chauds. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices