Des cartes postales sans paroles, des ambiances et des voix d’ailleurs, des moments d’évasion et d’imaginaire.
Paysages sonores du désert mexicain Une invitation à parcourir l’Altiplano Potosino, région désertique du Mexique au-dessus de San Luis Potosi, à 400 km au nord de Mexico. Sur ces hauts plateaux à 2000 mètres, le désert est loin d’être vide. On entend les habitants des villages et des hameaux, les bergers avec leurs troupeaux de chèvres ou de moutons. On part à dos d’âne ou en calèche pour aller charruer les champs. Entre cactus etarbustes, des vaches cherchent quelques brins d’herbes. De retour au village, on se retrouve tous à l’église et à la fête locale. Les coyotes chantent en écho au train qui traverse l’immensité de ce “désert” mexicain peuplé de vies et de sons. Remerciements aux habitants de Wadley, Lavaderos, Charcas, Coyotillos, Presa Santa Gertrudis, San Antonio De Coronados, Estación Catorce et San Agustín. Félix BlumeTurquie, Mali, États-Unis, Brésil, Haïti, Thaïlande, Mexique, Équateur, Chili... Ce créateur sonore français travai...
Les hommes qui chantent à l'oreille des oiseaux Le Picolette ou pikolèt en créole, c'est un petit passereau d'Amérique du Sudréputé pour son chant. Les Brésiliens en sont fous, les Français de Guyane aussi. Dans les rues de Cayenne ou de Saint-Laurent du Maroni, il est courant de voir des hommes, souvent jeunes, une cage sous le bras, promener leur pikolèt. C'est une passion presque exclusivement masculine, un genre de tuning pour amateurs de petits oiseaux...Car les Picolettes sont l'objet de beaucoup de soins :leurs maîtres leur achètent des cages coûteuses, les bichonnent, et surtout leurenseignent des mélodies, soit en les chantant, soit en leur passant de la musique dans un caisson étanche de "programmation". En effet, le Picolette adulte pourra chanter les mélodies qu'il a entendues bébé. Régulièrement, on organise des concours de chant, et les passionnés s'affrontent chaque année pendant la coupe de Guyane. Avec la participation d'Eddy, Melvin, Yoan, Joce...
Immersion sonore à l’île de Pâques Immersion sonore à l’île de Pâques, aujourd’hui officiellement «Rapa Nui», du nom du peuple originaire de Polynésie qui s’y est installé. C’est l’une des îles habitées les plus isolées au monde, perdue à des milliers de kilomètres entre Tahiti et les côtes chiliennes. Terre volcanique, battue par les vents et les vagues de l’océan Pacifique, elle abrite de nombreux mythes et est peuplée de géants de pierre: les moaï. Quelques pas sur cette terre magnétique et mystérieuse, entre sacré et intime, pour en capter la pulsation.Remerciements : Céline Ripoll, Séverine Fontaine, Tina, Mario, Cléo, Flavien, la petite fille et les Studios de Virecourt pour la résidence d’écriture Sophie Berger est réalisatrice et ingénieure du son pour la radio, le spectacle vivant et les expositions. Avec ses micros, elle a notamment parcouru la France à pied,s’est embarquée trois mois à bord d’un cargo sur les océans du globe ou ...
Voyage avec un pêcheur de sons Ingé-son pour le cinéma et artiste sonore, le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, des ateliers avec des enfants ou des handicapés, des installations immersives. Du pic-vert d'Amazonie au reflux des vagues en Thaïlande, du chant d'un éleveur malien aux cris des vendeurs de rue de Mexico, Félix passe en revue 20 ans d'expéditions sonores, expliquant au passage sa conception du Field Recording comme façon d'être au monde, à l'écoute, curieux de la nature et de ceux qui l'habitent. Personnage adorable et artiste surdoué, Félix Blume a réalisé plusieurs créations sur ARTE Radio, dont "Amazônia", "Terre de feu", "Jouk li Jou" et son chef d'oeuvre "Los gritos de Mexico". Son site perso regorge de trésors et de vidéos burlesques sur l'univers du sonore. Vous le retrouverez aussi interviewé en longueur par Thomas Guillaud-Bataille sur le site de nosAudioblogs. Enregistremen...
Du Larzac à la ZAD, des voix de France en lutte Un certain nombre de films ont documenté dans les années 70les luttes paysannes, ouvrières et étudiantes (avec l’idée qu’il n’y a qu’une seule lutte), et dans ces documents, il y a surtout (j’y ai surtout entendu) des voix: des personnes qui parlent, témoignent, haranguent la foule, hurlent, slogantent et parfois même pleurent. Ces voix, individuelles ou collectives, nues ou au mégaphone, possèdent une émotion, une tension, une charge, qui nous parlent aujourd’hui.J’ai fait une composition avec quelques fragments de ces voix, en les isolant de leur contexte, en mélangeant les époques, les lieux, les situations, en créant entre elles des liens, des rebonds, des rythmes, des ruptures, des vides, pour un collage vocal, bruitiste, affectif et musical qui compose une figure suggestive et intemporelle de la lutte.J’ai toujours travaillé avec des voix que j’enregistre moi-même, des personnes que je connais ou rencontr...
Le cri des mandibules au fond du bois mort « Retourner les vieux troncs morts, voilà le travail du biologiste »nous dit Nicolas, en train d'extraire un nid d’Odontomachus. Des fourmis dont les mâchoires se referment 2 000 fois plus vite qu'un battement de cils. Nicolas Châline est enseignant-chercheur au laboratoire d’Éthologie, écologie et évolution des insectes sociaux, du département de Psychologie expérimentale de l’Université de São Paulo au Brésil (« USP » ou « Ousspi « pour les intimes). En bref, il étudie les fourmis et ça tombe bien, il y a en a plein sur le gigantesque campus de la fac.Rodolphe Alexis est allé lui rendre une petite visite sur le terrain. Après le repérage des insectes, voici pour la première fois au micro, des enregistrements de leur langage. Entre cliquetis de mandibules et stridulations de gastres hypertrophiés. Enregistrements : Juillet 18 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Rodolphe Alexis
Conversations noctures Nuit noire, sur la berge on imite le cri du crocodile en attendant sa réponse. Un bébé crocodile est le premier à répondre. En avançant sur le fleuve, c’est au tour des plus grands de faire écouter quelques vocalises en réponse aux appels. Le calme de la nuit revient ensuite.Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidientout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitantsimitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes. Nous sommes à Tauary, petitvillage à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal'ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petit...
La tinamou vous donne l'heure À la fin de la journée, Leonardo appelle le tinamou oariana qui chante au loin, on l’appelle le tinamou “horloge” parce qu’il chante à chaque heure ; c’est du moins ce que l’on raconte. Les crapauds reprennent peu à peu leur monopole, accompagnés des grillons pour toute la nuit.Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidientout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitantsimitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes. Nous sommes à Tauary, petitvillage à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal'ou 1 heure d'avion pour atteindre Tef...
Bruits domestiques et venus d'ailleurs Petits et grands sont réunis sur le champ au centre du village pour jouer au foot. L’unique téléphone du village sonne, c’est pour Eroneson et on l’annonce en criant. À la Casa de Farinha on travaille encore, il faut préparer la farine de manioc, l’unique produit qui se vend à l’extérieur de la communauté, qui se cuit sur de grandes poêles et se remue à l’aide d’une grande spatule de bois.Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidientout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitantsimitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes. Nous sommes à Tauary, petitvillage à 600 km à l’oue...
En forêt basse, les dernières gouttes se font entendre et les oiseaux reprennent peu à peu leur routine. La tinamou tao siffle la première, de son chant languissant. Les caciques cul-jaune lui répondent et s’en donne à coeur joie, comme pour montrer leur supériorité sonore. Ces oiseaux ont tendance à imiter le chant des autres, à la manière de certains perroquets, mais ils ne semblent pas savoir imiter celui du tinamou.Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidientout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitantsimitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes. Nous sommes à Tauary, petitvillage à 600 km à l’ouest de Manaus,...