L'audience de Jacques Cartier tant attendu par François 1er a enfin lieu. Non sans heurts, il faut l'avouer car les deux hommes ont leur caractères. Le roi enfin dégagé de cette obligation peut entièrement se consacrer à Franciscopolis, où il se rend seul à la hâte afin de constater par lui même la lenteur des travaux et par la même les accélérer à sa manière.
Suite à une avarie sur la route de Boulogne, le roi, Jean Leveneur, Jacques de la Palisse et leur cocher se retrouve contraints de passer la nuit dans une auberge de Bondoufle. Craignant pour sa sécurité, le roi se travestit en homme du peuple et ses compagnon de route font ce qu'ils peuvent pour préserver son anonymat. Après cette nuit chargée d'émotion, il parvient à revenir à temps à Fontainebleau pour son entretien avec Jacques Cartier. Du moins, le croit-il...
La construction du Havre n'en fini pas de finir, ni même de commencer d'ailleurs. Son édification semble au point mort depuis 1517 et les décisions sont prises en dépit du bon sens. Et en 19 ans seule la tour du port de la ville a été édifiée, quelques pécheurs profitent de ce petit aménagement. Celui ci n'est pas encore assez équipé pour accueillir le départ d'une expédition. C'est suite à un concours truqué que Jacques Cartier est désigné comme le navigateur en charge de cet expédition devant partir de Franciscopolis. C'est à la fin de ce concours que le roi reprend la route pour Fontainebleau où il devra reprendre les rennes de la construction de Franciscopolis et recevoir le navigateur en audience.
Pour que rayonne la France aux yeux du monde, François 1er lance avec grand retard les travaux d'édifications du Havre afin d'y faire partir une expédition d'exploration du nord des Amériques. Dans le but de trouver une navigateur capable de mener celle-ci le roi lance un concours qu'il fini par truquer pour faire gagner un certain Jacques Cartier, navigateur peu connu mais protégé par l’évêque de St Malo, Jean Le Veneur, qui finance l'expédition. Le roi qui ne présentait que peu d'intérêts à tout ces investissements jusque ici réalise soudain que sa réputation peut qu'en pâtir, ce Cartier que tout le monde applaudit à la sortie de ce concours de carnaval ne lui inspire pas confiance, le roi le veut en audience et au travers de celle-ci montrer que c'est lui qui finalement à les cartes en mains.
François 1er alors en visite au chevet de son vieil ami Léonard de Vinci fait inopinément la rencontre de Jean Le Veneur, évêque de St Malo venu pour donner l'extrême-onction au vieil ami du roi qu'il pense mourant. Ce quiproquo mène les deux hommes à faire connaissance et très vite parler affaires. L’évêque comprend le manque d'enthousiasme du roi à propos de l'exploration du nord des Amériques et surtout du choix qu'on lui demande de faire pour désigner le navigateur qui sera chargé de mener cette expédition. Par charité chrétienne, Le Veneur propose au roi de la financer et lui propose en prime un navigateur certes peu expérimenté, mais qui devra faire l'affaire au vu du peu d'exigences dont le roi fait preuve. Problème pour que le navigateur répondant au nom de Jacques Cartier soit choisi il faut truquer le concours que le roi avait mis en place quelques temps auparavant !
François 1er décidément peu enclin à réaliser l'importance des enjeux économiques que peut représenter l'édification de la ville du Havre ne montre guère d'égard au choix qu'on lui demande de faire quant au navigateur censé explorer le nord des Amériques. L'un de ses ministres dont nous tairons le nom par un excès de colère assomme littéralement le meilleur ami du roi, Léonard De Vinci. Celui-ci ayant été nonchalamment désigné par le roi pour choisir le navigateur à sa place. Le ministre est alors congédié pour cet acte barbare et le roi décide d'organiser un concours de navigateurs pour une fois de plus se soustraire de cette responsabilité.
Pour que la France rayonne aux yeux du monde, Jacques De La Palisse, conseiller de François 1er le convainc d'accélérer les travaux de la ville du Havre. 17 ans après la signature de la charte de sa fondation. Le Roi partiellement motivé par ce énième chantier tente comme il le peut de fuir ses contraintes et les trop nombreuses sollicitations à ce sujet en ce réfugiant en forêt pour une partie de chasse solitaire.
Nous sommes en 1534. 19 ans après la bataille de Marignan, 17 ans après la signature de la charte de la fondation de la ville du Havre, François 1er débordé par les nombreux chantiers entrepris à travers tout le pays à du mal à se figurer l’importance du rôle qu'il peut jouer dans le développement d'un mondialisation balbutiante. C'est l'un de ses conseillers, Jacques De La Palisse, qui le convainc avec difficultés de se concentrer sur l'édification de la ville avant toute chose pour que rayonne la France au yeux du monde.